Depuis la loi du 5 mars 2007, la protection de l'enfance s'adresse à "l'enfant en danger". Cette notion correspond à deux catégories de situations, celle de "l'enfant maltraité" et celle de "l'enfant en risque de l'être".
"L'enfant maltraité" est victime de violences physiques, de cruautés mentales, d'abus sexuel, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique.
"L'enfant en risque de l'être" est celui qui connaît des conditions d'existence risquant de mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation, ou son entretien, mais qui n'est pas pour autant maltraité". Son environnement familial est potentiellement dangereux et justifie une intervention.
La loi de protection du 14 mars 2016, introduit la nécessité de la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant art L 112-3.
Pour un parent, il n'est pas toujours facile de parler de ses difficultés pour faire face à l'éducation de ses enfants. Ceci est d'autant plus vrai si ses difficultés ont entraîné des attitudes ou des gestes maltraitants vis à vis de son enfant. La peur du jugement des autres, de la réaction des services sociaux, des conséquences pour son enfant, empêchent souvent de demander de l'aide. Pourtant ne rien faire c'est prendre le risque de mettre son enfant dans une situation de danger grave.
En tant que parent j'ai peut-être dans mon entourage, dans ma famille des personnes avec lesquelles je peux parler. Sinon je peux m'adresser aux services sociaux, à la protection maternelle et infantile, à mon médecin traitant. Je peux être soutenu par un psychologue.
Je n'oublie pas qu'il existe un numéro vert 119 auquel je peux m'adresser pour avoir des conseils et de l'aide. Je peux également m’adresser aux associations et aux Réseau d’Ecoute d’Appui et d’Aide à la Parentalité (REAAP).
Il n'est jamais facile d'aller parler de nos inquiétudes pour un enfant. Chacun pense que la maltraitance est insupportable mais chacun peut être en difficulté pour lui venir en aide. Il faut savoir que chaque citoyen a le devoir de faire quelque chose pour protéger l'enfant. L'important est de ne pas rester seul. Partager mes inquiétudes va me permettre de mieux réfléchir et de prendre des décisions adaptées.
Attention: la loi dit que "toute personne témoin de mauvais traitements sur un mineur, ou recevant des confidences d'un enfant relatives à une maltraitance peut en faire le signalement aux autorités. C'est même une obligation si le mineur a moins de 15 ans. Ne pas respecter cette obligation peut être puni de 3 ans d'emprisonnement et 45.000 € d'amende.
Je peux m'adresser à des professionnels du Conseil Général: assistante sociale, éducateur, puéricultrice, médecin. Mais je peux aussi en échanger avec mon entourage ou avec une association.
Je n'oublie pas qu'il existe un numéro vert 119 à qui je peux m'adresser pour avoir des conseils et de l'aide.
Si mon enfant me révèle des faits graves, pénalement répréhensibles, je peux saisir le Procureur de la République ou faire un dépôt de plainte auprès des services de police ou de gendarmerie. Si une suite est donnée, il sera nécessaire de prendre contact avec un avocat et de se constituer partie civile auprès du juge d'instruction dans l'intérêt de l'enfant.
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